Deux notions :
Le certificat médical de non contre indication ET la licence sont nécessaires pour la
pratique des sports subaquatiques au sein de la F.F.E.S.S.M. (le certificat médical n’est pas nécessaire pour les licenciés qui ne pratiquent pas les activités
sportives).
La durée du certificat médical est de un an. La durée de la licence est au maximum de
15 mois.
Qualité des médecins habilités à délivrer des certificats de non contre
indication en fonction des disciplines pratiquées.
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Médecins diplômés de médecins subaquatique
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Médecins fédéraux
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Médecins du sport
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Tout médecin inscrit à l’ordre ou médecin du Service de Santé des Armées
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Certificat pour la pratique des sports
sous-marins
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Certificat préalable à la délivrance de la 1ère licence
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Oui
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Oui
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Oui
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Oui
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Pratique des sports subaquatiques en exploration
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Oui
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Oui
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Oui
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Oui
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Passage brevet plongeur Niveau 1
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Oui
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Oui
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Oui
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Oui
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Passage brevet plongeur Niveau 2 et supérieur
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Oui
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Oui
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Oui
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Non
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Jeunes plongeurs (8-14 ans)
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Oui
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Oui
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Non
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Non
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Plongeur de plus de 12 ans ayant réussi le niveau 1
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Oui
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Oui
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Oui
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Oui
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Plongeurs asthmatiques ou insulino-dépendants
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Non
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Oui
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Non
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Non
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Pratique des sports de compétition
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Oui
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Oui
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Oui
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Non
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Pratique de la plongée par les handicapés moteurs (*)
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Oui
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Oui
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Non
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Non
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Reprise de l’activité plongée après accident
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Oui
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Oui
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Non
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Non
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Certificats type :
Les certificats de non contre indication sont délivrés sur les documents-type
fédéraux. Ils comportent au dos la liste actualisée des contre indications, approuvée par le Comité Directeur National et indiquée en annexe 6 du Règlement Intérieur de la C.M.P.N.
Les médecins reconnus par la fédération (médecins « spécialisés » dont la
liste est en annexe 1 du règlement intérieur de la C.M.P.N. et les médecins fédéraux) sont habilités à
rédiger tous les certificats en rapport avec l’activité fédérale. Seuls les médecins fédéraux peuvent délivrer, après avis d’un médecin spécialiste, un certificat de non
contre indication aux plongeurs porteurs d’une pathologie indiquée comme étant « à évaluer » dans la liste des contre indications. Ces certificats sont rédigés
sur le certificat type indiqué en annexe 3 du règlement intérieur de la C.M.P.N.
Les médecins du sport ont les mêmes prérogatives que les médecins cités ci dessus, mais
ne peuvent pas rédiger de certificat médical de non contre indication pour les jeunes plongeurs non titulaires du niveau 1, les plongeurs handicapés, lors de la
reprise de l’activité plongée subaquatique avec scaphandre après accident de décompression de type II ou surpression pulmonaire ainsi que pour les plongeurs atteints d’une
pathologie « à évaluer ». Ces certificats sont également rédigés sur le certificat type indiqué en annexe 3 du règlement intérieur de la C.M.P.N.
Les autres médecins rédigent obligatoirement les certificats de non contre indication
sur le certificat type indiqué en annexe 2 du règlement intérieur de la C.M.P.N.
(*) Les médecins spécialistes de médecine physique sont aussi autorisés à délivrer un
certificat de non contre indication (modèle indiqué en annexe 2) aux plongeurs porteurs d’un
handicap moteur.
CONTRE-INDICATIONS à la
PLONGEE en SCAPHANDRE AUTONOME
Cette liste est indicative et non limitative. Les problèmes doivent être
abordés au cas par cas, éventuellement avec un bilan auprès d'un spécialiste, la décision tenant compte du niveau technique (débutant, plongeur confirmé ou
encadrant).
En cas de litige,
la décision finale doit être soumise à la Commission Médicale Régionale,
puis en appel, à
la Commission Médicale Nationale.
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Contre indications
définitives
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Contre indications
temporaires
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Cardiologie
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Cardiopathie
congénitale
Insuffisance
cardiaque symptomatique
Cardiomyopathie
obstructive
Pathologie avec
risque de syncope
Tachycardie
paroxystique
BAV II ou
complet non appareillés
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Hypertension
artérielle non contrôlée
Coronaropathies :
à évaluer(*)
Péricardite
Traitement par
anti-arythmique
Traitement par
bêta-bloquants par voie générale ou locale: à évaluer(*)
Shunt D G découvert après accident de décompression à symptomatologie cérébrale ou
cochléo-vestibulaire : à évaluer (*)
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Oto-rhino-laryngologie
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Cophose
unilatérale
Évidement
pétromastoïdien
Ossiculoplastie
Trachéostomie
Laryngocèle
Déficit
audio. bilatéral à évaluer par audiométrie
Otospongiose
opérée
Fracture
du rocher
Destruction
labyrinthique uni ou bilatérale
Fistule
péri-lymphatique
Déficit
vestibulaire non compensé
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Chirurgie
otologique
Épisode
infectieux
Polypose
nasosinusienne
Difficultés
tubo-tympaniques pouvant engendrer un vertige alterno-barique
Crise
vertigineuse ou au décours immédiat d’une crise
Tout
vertige non étiqueté
Déficit
vestibulaire sup. ou égal à 50% (6 mois)
Perforation
tympanique(et aérateurs trans-tympaniques)
Barotraumatismes de
l’oreille interne
ADD
labyrinthique + shunt D-G : à évaluer(*)
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Pneumologie
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Insuffisance
respiratoire
Pneumopathie
fibrosante
Vascularite
pulmonaire
Asthme : à
évaluer (*)
Pneumothorax spontané
ou maladie bulleuse, même opéré
Chirurgie
pulmonaire
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Pathologie
infectieuse
Pleurésie
Traumatisme
thoracique
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Ophtalmologie
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Pathologie vasculaire
de la rétine, de la choroïde, ou de la papille,non stabilisées, susceptibles de saigner
Kératocône au delà du
stade 2
Prothèses
oculaires ou implants creux
Pour les
N3, N4 , et encadrants : vision binoculaire<5/10 ou si un œil<1/10,l’autre <6/10
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Affections aigues du
globe ou de ses annexes jusqu’à guérison
Photokératectomie
réfractive et LASIK : 1 mois
Phacoémulsification-trabéculectomie
et chirurgie vitro-rétinienne : 2 mois
Greffe de
cornée : 8 mois
Traitement par béta
bloquants par voie locale : à évaluer(*)
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Neurologie
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Épilepsie
Syndrome
déficitaire sévère
Pertes de
connaissance itératives
Effraction méningée
neurochirurgicale, ORL ou traumatique
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Traumatisme crânien
grave à évaluer
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Psychiatrie
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Affection
psychiatrique sévère
Incapacité motrice
cérébrale
Éthylisme
chronique
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Traitement
antidépresseur, anxiolytique, par neuroleptique ou hypnogène
Alcoolisation
aiguë
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Hématologie
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Thrombopénie
périphérique, thrombopathies congénitales.
Phlébites
à répétition, troubles de la crase sanguine découverts lors du bilan d’une phlébite.
Hémophiles : à
évaluer (*)
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Phlébite non explorée
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Gynécologie
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Grossesse
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Métabolisme
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Diabète
traité par insuline : à évaluer (*)
Diabète
traité par antidiabétiques oraux (hormis biguanides)
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Tétanie /
Spasmophilie
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Troubles
métaboliques ou endocriniens sévères
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Dermatologie
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Différentes
affections peuvent entraîner des contre-indications temporaires ou définitives
selon
leur intensité ou leur retentissement pulmonaire, neurologique ou vasculaire
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Gastro-Entérologie
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Manchon
anti-reflux
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Hernie
hiatale ou reflux gastro-œsophagien à évaluer
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Toute prise de
médicament ou de substance susceptible de modifier le comportement peut être une cause de contre-indication
La
survenue d'une maladie de cette liste nécessite un nouvel examen
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Toutes les
pathologies affectées d’un (*) doivent faire l’objet d’une évaluation, et le certificat médical de non contre indication ne peut être délivré que par un médecin
fédéral
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La reprise de la
plongée après un accident de désaturation, une surpression pulmonaire, un passage en caisson hyperbare ou autre accident de plongée sévère, nécessitera l'avis d'un
Médecin Fédéral ou d’un médecin spécialisé selon le règlement intérieure de la C.M.P.N.
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